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Les mots des hommes

Par Izzie Mamour

Les mots des hommes la subjuguent, elle les aime et les attend. Ce sont eux qui la font jouir, eux plus que leur queue dans son ventre. Leurs mots la font passer en douceur du statut de pute à celui de femme aimée. Ce que sa bouche refuse de prendre dans la leur, ils lui fourrent de force dans la tête. Comme une jouissance forcée, un viol de son intellect, mais son intellect du côté du cul, comme si elle n’avait pas de cerveau. En même temps, faut bien reconnaître que ça aide  des fois. Les intellos ont parfois la tronche tellement farcie, qu’ils liment pendant des heures, enfin des heures de pute, hein, c’est pas aussi long que des heures de sainte, sans que rien ne sorte. Alors ils causent, ils font leur théorie, sur tout, sur rien, la crise, le logement, le nouveau roman…

Jusqu’à maintenant, elle ne s’est fait que des intellos, des qui l’enrobent de ces mots pour mieux la baiser, sans culpabilité. Leurs mots sont les prières, Pater et Ave, contritions données à confesse. Bien pratique pour les bons pères de famille et bons époux.

Mais celui-ci c’est un bestial, un corps de muscles, de chair, de sang, empli de tous les fluides vitaux et du plaisir. Lui il prendra le plaisir, mais ne lui donnera rien. Elle n’aura pas la folie du ventre avec lui. Elle n’aura pas droit aux fleurs de sa pensée. Elle le sait, elle l’a senti à sa voix, à ses mots justement qui ne sonnaient pas comme ceux des autres. Des mots qui te font voir un corps un peu gras, de celui des hommes qui ont atteint l’âge de grossir.

Elle aurait pu dire non, mais ça l’excite cet inconnu; elle se fera sa propre mélodie. Cette fois son cul ce sera son intellect, c’est reposant aussi, parfois.

Sauf que, putain, ce verre de blanc, merde, il aurait pas dû !

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